Ce workshop s’est déroulé sous la forme de deux ateliers animés par Mathieu Straub et Léonard Rollin pour Silverstack et Néjib Boubaker et Jimmy Cristophe pour Resolve. Le but était de donner aux assistants caméra les bases pour utiliser ces deux logiciels très présents dans nos métiers.
La journée commence par un échange de questions générales sur la préparation de la post production et des back-up en début de tournage.
Voici ce qui a été évoqué :
• La différence entre LUT 1D, qui ne peut pas traiter indépendamment les valeurs de contraste et de saturation et LUT 3D qui permet de jouer par exemple sur une zone de l’image et extraire une teinte sans toucher aux autres.
• La différence entre LUT (tableur permettant de retranscrire des réglages d’étalonnage d’un espace colorimétrique à un autre, d’un logiciel à une caméra) et LOOK (réglages d’étalonnage sans système de conversion, fonctionnant seulement dans une caméra et produit par la marque propriétaire).
• La visualisation des rushes et les transcodes, (Utiliser RED CINE X PRO et une RED ROCKET lorsqu’on travaille avec une RED par exemple, cela permettra de décompresser plus rapidement le RAW propriétaire). Maintenant, les caméras les plus récentes comme l’Amira et la Mini chez Arri acceptent des LUT crées dans des logiciels externes. Parallèlement, une gamma box permet, entre un ordinateur et un écran de plateau, d’appliquer une LUT d’affichage sans dépendre de la caméra.
• La question de la fragilité des disques durs est posée. Nous apprenons que le risque de tomber sur un disque défectueux est estimé à 17 %. Un disque dur doit tourner régulièrement, moins il est utilisé et plus le risque de panne est grand. Il est conseillé de changer les disques tous les 2 ans.
• Dans la mesure du possible demander une réunion Caméra/Post production/Production pour une gestion cohérente du workflow et ainsi éviter les erreurs ou pertes de temps.
• Faut-il attendre le document de la post-production qui autorise le formatage les cartes ? Déterminer ensemble le n+1, n+2 pour la gestion des cartes avec la post production. Dans l’idéal, il faudrait 3 copies par jour : 1 navette, 1 tour avec tout les rushs, 1 autre tour avec tout les rushs ou 5 disques (1 DD/jour en rotation par exemple) à conserver dans un endroit différent. Si un data manager est embauché, il peut servir de « soupape de sécurité » car son travail consiste à vérifier tout en sécurisant les rushes.
• Nomenclature intelligente : commencer par l’année permet de ne pas avoir de mélanges chronologique, éviter les slashs, les espaces et les accents. Par exemple pour le jour de tournage du 21 mars 2016 : 16_03_21 plutôt que 21/03/16. Pour les numéros de cartes prévoir de mettre 3 zéros pour les tournages de plus de 100 jours.
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