De plus en plus, les piles sont devenues les bêtes noires des techniciens qui se retrouvaient à la fin d’un tournage avec des cartons de piles usées sans réellement d’autre choix que de les ramener au Monoprix du coin pour les recycler. Il faut savoir que désormais une batterie rechargeable peut assurer 500 à 1000 cycles, mais lesquelles choisir ? Les accus NiMh (80 Wh/kg) peuvent être rechargés environ 1000 fois, mais ont moins de capacité que les Li-Ion (150 Wh/kg), plus chers et qui dureront env. 600 charges, eux-mêmes supplantés par les LiPo (lithium polymère qui sont une alternative aux accumulateurs lithium-ion), mais qui sont plus sensibles et instables.
Les technologies
Il existe actuellement 3 principales sortes de piles rechargeables : les Ni Cd (nickel cadmium), les Ni MH (Nickel-Métal-Hydrure) et les Li-Ion (Lithium-Ion ). De la moins chère à la plus chère, de la plus polluante à la plus écologique.
- Les piles NiCd : leur principal avantage est le prix. Mais elles doivent absolument être déchargées avant de pouvoir être rechargées, sinon elles perdent de leur capacité (effet mémoire). Certains chargeurs ont cette fonction de décharge qui permet d’éviter cet inconvénient.
- Les piles NiMH : un peu plus chère à l’achat, elles n’ont pas d’effet mémoire et peuvent être rechargées quand bon vous semble. Certains chargeurs sont même capables de les garder chargées en permanence en arrêtant le chargement lorsqu’elles sont pleines, et en le reprenant lorsqu’elles se vident.
- Les piles Li-Ion, ou Lithium ou encore Lithium-ions : encore peu diffusées, du moins sous forme de pile rechargeable, elles n’ont pas d’effet mémoire non plus, et ont bien moins tendance à se décharger même lorsqu’elles ne sont pas utilisées. De plus, elles seraient bien moins nocives pour l’environnement en fin de vie.
Le cas particulier des batteries au plomb :
les batteries au plomb (de démarrage et industrielle) bénéficient depuis plusieurs années d’un circuit autofinancé, en raison de la valeur marchande du métal. Cependant l’équilibre financier qui repose en grande partie sur la collecte et la récupération industrielle, est tributaire du niveau du cours du plomb. A ce jour, compte tenu du cours élevé des métaux qui induit un bon taux de collecte, les producteurs n’ont pas eu à financer les dispositifs existants de collecte et de traitement.